La ruine de Chavez
Le pays le plus riche d’Amérique du Sud, rebaptisé par Chavez République Bolivarienne du Venezuela, s’enfonçait lentement mais surement dans une crise économique et politique incroyable. Le patronat alerta, la population commença à s’exciter et Chavez ne trouvera rien de mieux que de désigner comme coupable les pétroliers. Des manifestations éclateront un peu partout et seront matées dans la plus grande violence par les forces armées restées loyales à Chavez pourtant incarcéré quelques heures. 300 morts au compteur de ces manifestations. Un deuxième mandat qui permettra à sa fille de devenir la personne la plus riche d’un pays qui peu à peu sombrait dans le socialisme » bolivarien » cher au cœur de notre France Insoumise. La suite, une nouvelle fois, on la connaît. Chavez crèvera et sera honoré par toute l’Internationale Socialiste, dont l’Iran, dont le gouvernement Français. Hollande enverra un ministre saluer la mémoire de Chavez et Mélenchon s’avouera inconsolable. Chavez sera remplacé par tout aussi pire: Nicolas Maduro. Ce dernier sera élu en avril 2014 et on assistera dès lors à la déliquescence et l’effondrement du pays dans une crise économique infernale. Les pétroliers ne sortiront plus du port. A ce jour, en moins de deux mois de contestation populaire, la police de Maduro a tué près de deux cent manifestants. Par balles ou à coups de matraque et de grenades. L’ONU se contentant de » condamner l’usage excessif de la force publique « . L’inflation avoisine les 300 % selon les autorités locales et 700% selon le FMI. Aujourd’hui et après 25 ans de révolution bolivarienne, il ne reste plus rien du Venezuela que j’ai connu.